Les trois étapes dans le développement de l'apprentissage :
守 - Shu : Littéralement “protéger”. Dans le sens de protéger le savoir du Sensei. Le Iaidoka, dans cette phase, doit juste copier tout ce qui est enseigné.
Personnellement, je ne crois qu’en Shu. Bien que ce soit le stade dans lequel vous pratiquez pour rester fidèle aux enseignements de votre Sensei, formes et techniques, en veillant à ne pas vous en écarter, je pense que c’est une étape difficile qui reste un objectif perpétuel.
破 - Ha : "rompre la promesse” montre réellement une approche critique du point de vue du Iaidoka sur tout ce qu’il a appris jusqu'ici. Le contrôle des techniques de base permet à partir de ce moment de suivre les instructions d'autres Sensei de manière à pouvoir comparer les différents systèmes les uns avec les autres. En pratique, le Iaidoka est maintenant entre son troisième et son sixième Dan.
離 - Ri : Enfin arrive le moment où l'enseignant et l’élève se “séparent”. Le Iaidoka très avancé est maintenant capable d'inventer ses propres techniques, de produire sa forme personnelle de Iaido et d’être capable de le transmettre.
守 Shu – 破 Ha – 離 Ri : ces trois kanji décrivent l’ensemble des stades d’évolution d'un étudiant. Cette notion n’est pas spécifique au Iaido, mais s’applique à l'étude de tous les sujets.
Un choix important, le matériel...
Un matériel approprié est nécessaire, pour débuter vous aurez besoin d'un hakama (jupe culotte), d'un keikogi (veste), d'un obi et d'une paire de genouillères. L'acquisition d'un Iaito "imitation d'un Katana" qui peut être onéreux, une saya en plastique avec un bokken sera une solution d'attente vous permettra de pratiquer dans de bonnes conditions.
Les 3 étapes de l'apprentissage
Pratiquer avec compréhension
Débutant, les premiers pas...
Les premiers cours de Iaido et de Jodo n'ont rien de passionnant. Il y a tellement de choses à apprendre au début. Tous ces noms techniques en Japonais ne risquent pas de mettre le pratiquant à l'aise. Si l'Anglais est une langue internationale, le japonais est celle des Arts Martiaux Nippon. Il n'est pas nécessaire de maîtriser la langue japonaise pour pratiquer le Iaido et le Jodo.
Quel plaisir quand après un mois de pratique régulière, on s'aperçoit que ces noms, concepts nous deviennent familiers. Aussi, de cultiver l'esprit, d'entraîner le corps et de maîtriser les techniques. Ces 3 points sont complémentaires mutuellement.
Quoi qu'il en soit, connaître les chiffres jusqu'à douze en Japonais, aidera l'élève à comprendre l'ordre des techniques, Kata...